Clap de fin et renouveau

La plupart du temps, j’excède mes compétences en matière de désobligeance et je cajole mes humeurs détestable et casse-pied autant que possible, afin de savourer l’effet de rompre avec un silence parfois pesant.

J’ai trouvé dans la monotonie de ma solitude, le réconfort loin des foules agitées et la résignation d’une probable interaction valide.

Je deviens l’ombre agitée d’une lumière vacillante liée à mon retrait volontaire, dont le spectre me découvre connectée à des rangs virtuels qui très souvent m’illusionnent. Mais j’oppose désormais à mes habitudes embarrassantes, des notions urgentes qui me dictent un recul nécessaire à mes agissements primaires et immatures. Ceux qui poussent à convoiter des tiers fameux dans l’empressement et à s’immoler d’une obsession gênante.

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Découvrir, admirer, idéaliser, aimer; voilà tout mon humble caprice
Mortels de tous ces liens sociaux qu’ici bas j’ai en supplice
J’ai perçu d’une politesse formelle des instants proches de prémices
Et déployer des mots hardis à l’ébauche de cette entente factice.

Sentir l’instinct passionné des débuts étincelant de connexion
Quand chaque mot résonne en harmonie de nos convictions
Des textes écrits dans la naïveté pure d’un sentiment équivoque
Des requêtes initiées dans la ruine d’une évidence dont on se moque.

Vivre d’erreurs en fantasmes dévoyés dans une réalité opaque
Où les perspectives communes sont d’apparence une arnaque;

Témoigner une affection particulière pour être cordialement éconduit
Folles réactions qui dans une méprise, on s’en est terriblement affublée
Jusqu’à ce que advienne l’immorale insistance qui à l’autre, nuit
Et qu’alors s’éclipse la possibilité d’une grande et frugale amitié.

À l’heure des adieux, je crois que je me porte bien
Aussi bien que le sain renouveau qui vers la maturité m’élance
L’emploi des bonnes manières ou du convenant silence
D’une personne tendrement subjuguée et qui se retient.

Voir de reproches en lucidité s’estomper le scandaleux délire
Dépérir avec la cocasse affaire d’une perception sans avenir
Au pied de la convivialité, sentir se renforcer ses balises
Et respecter sa muse sans autre place pour les bêtises.