Eveil d’une jeunesse désabusée

Article : Eveil d’une jeunesse désabusée
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18 novembre 2023

Eveil d’une jeunesse désabusée

Drogues et alcools qui créent une éphémère harmonie,
Amenuisent les facultés notoires et entravent la raison;
Et nous luttons à pourfendre ces penchants nauséabonds,
Comme une jeunesse lucide aspire à conserver ses esprits.

La misère, le chômage, la précarité et l’oppression;
Régissent nos quotidiens et perpétuent nos malheurs,
Mais nous ne rêvons plus à attendre un lointain bonheur;
Car nous persévérons dans nos implacables ardeurs,
Comme une jeunesse active se forge de concrètes solutions.

Les difficultés qui foisonnent rendent nos issues étanches,
Mais nous amorçons vaillamment les sentiers sinueux;
Pour nous défaire de ces calvaires et déboires odieux,
Sachant par de piètres lamentations
ralentir toutes nos tâches.

C’est l’effort de vaincre qui tient en éveil nos ambitions,
Quand on croupit dans un pays affaibli par l’inaction;
Mais aux actes latents nous trouvons juste motivation,
Pour chaque jour un peu plus renchérir nos convictions,
Sans moindre recul dans la métamorphose de notre nation.

Ainsi que de braves citoyens qui charbonnent et puis songent,
À une perspective améliorée de leur future existence;
Nous travaillons à surmonter de terribles nuisances,
Qui accablent à chaque situation âpre qui nous ronge.

Chaque coin de ville où déambulent des travailleurs honnêtes,
Et chaque école investie par des étudiants assidus et corrects;
Sont les démonstrations d’une jeunesse aux multiples facettes,
Qui s’emploie à résister aux vices de paresse et à la défaite.

Soudés et bataillant comme de millions d’âmes intrépides,
Sur nos visages se contemple la fresque de la détermination;
Et quand nous côtoyons l’adversité sur chacun de ces fronts,
Surgit un sang-froid puissant dont notre mental est sous l’égide.

Si les outrages, la pauvreté, la souffrance et les inégalités;
N’ont pas réussi à faire plier nos  âmes de combattants,
Ni à ébranler notre résilience face aux pires tourments;
C’est dire que notre pragmatisme n’est pas prêt de s’essouffler.

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