Celle qui n’était plus à moi

Article : Celle qui n’était plus à moi
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2 août 2022

Celle qui n’était plus à moi

Et sa peau mate qui jouit d’une clarté sans jamais pâlir,
Et son corps basané qui luit dans la pénombre de mes souvenirs,
Est-il possible de jeter autant l’opprobre sur mon âme ?
Qui d’elle sans relâche essaie à nouveau de s’en rapprocher,
Est-il possible de m’extirper de ces pensées infâmes ?
Qui pour elle sans relâche, m’exhorte à rétablir ces moments du passé.

Quand l’impossible espoir nous surplombe,
Quand les années s’effritent sans que la mémoire des amours ne s’estompe,
Ma ferveur déjoue le temps pour que ne soit plus éphémère,
La passion de celle qui n’était plus à moi et qui m’aura fait prisonnière.

Parcourir le monde hostile et entrevoir une lueur,
Où seule sa voix détériore crime, peine et rancœur,
Abysse d’un moment où tout est châtiment,
Pour mon âme qui s’enlise par obstination dans une rengaine de tourments.

Attirance damnée qui m’offre aux supplices du rejet,
Tel Tantale si proche mais tellement loin de son objet,
Je demeure aux abois des jours à languir après elle,
Sans cesser de croire à une intense fusion de nos esprits qui se mêlent.

Quand l’impossible espoir nous surplombe,
Quand les années s’effritent sans que la mémoire des amours ne s’estompe,
Ma ferveur déjoue le temps pour que ne soit plus éphémère,
La passion de celle qui n’était plus à moi et qui m’aura fait prisonnière.

Mais quand sonne l’heure lucide de mes obscurités,
Où sa froideur mécanique me rappelle amèrement mes incivilités,
C’est alors que chancelle la flamme d’admiration qui veille au loin dans mon cœur,
Sans jamais perdre l’espoir de reconquérir une once de cette divine beauté sans leurre.

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Commentaires

Jean-Fraterne
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Magiquement magnifique...

Marina Tem
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Merci, c'est gentil 🌞