Requiem pour l’oublié

Il y’ait des âmes si pures et si nobles,
Dans cette vie hostile et si ignoble,
Qui périssent dans le désintérêt certain,
De leurs congénères envieux et mesquins.

Il y’ait des gens à l’existence si dure,
Sur qui s’acharnent des écueils impurs,
Venant à corrompre leur motivation lasse,
Tant et si fort qu’ils en succombent, hélas.

Il y’ait des âmes si gentilles et instables,
Dont seul l’épaisseur de leur sensibilité les rend incapables,
De fournir un effort social dans une lutte mentale dont ils écopent,
Tant et si bien qu’ils en deviennent de malheureux misanthropes.

Il y’ait des gens si fins et si doués,
Quand se reflètent en eux d’ingénieux savants adulés,
Mais qui traversant la vie par de nombreuses turpitudes malignes,
Finissent sans honneur dans l’anonymat la plus indigne.