Mauvais amis

J’ai saisi l’essence même des mauvais amis,
Ceux qui se moquent, jalousent, créent des tragédies,
Vermines qui excellent dans l’art de rendre des cœurs moroses,
Et dont le seul plaisir est d’exalter les souffrances sans pause.

Toujours à nourrir leur égo dérangé de fils de p*tes,
Le seul taff utile à les rendre intéressant est d’humilier les autres,
Toujours à faire des vannes cinglantes quand ils tapent la discute,
Le seul but de leurs actes est de faire de tout le monde leurs apôtres.

D’une apparence de vantards à des moments intimes de complexés
Ils déversent sur nous les misères de leur vie désarçonnée,
D’une gentillesse fausse à une malice mal dissimulée,
On sait tous qu’ils ont le mérite d’être des connards invétérés,
D’une allure confiante à des airs de bâtards fiers,
Ils font tous ce qu’ils peuvent pour toujours nous la mettre en l’envers.

J’ai saisi l’aisance sociale des mauvais amis,
Ceux qui ricanent, lancent des piques à une foule dans le déni,
Ceux auréolés d’une envie de détruire les gens qu’ils jugent moyens,
Et dont le seul pari est de faire toujours plus de mal et jamais rien de bien.

Ils veulent briser la confiance des personnes fragiles,
Pourrir leur existence en les traitant d’inutiles,
Assainir leur mentalité est une épreuve impossible,
S’éloigner renforce auprès d’eux notre statut de cible.

J’ai compris l’inexistence des vrais amis,
Ceux qui confortent et rassurent dans les moments penibles,
Ceux qui prêtent l’oreille à nos soucis les plus inaudibles,
Et dont la seule présence efface le nuage noir des impies.